Dans le sillage de ses parents Michel et Marguerite – la belle fleur des champs –. C’est à Vincent qu’échoit à présent la perpétuation de l’excellence de ce savoir-faire. Et c’est peu dire qu’une enfance buissonnière passée avec eux, au milieu des treilles, surclasse toutes les grandes écoles en termes de bons conseils. C’est là que son grand-père Alphonse lui enseigna aussi cette philosophie viticole et les subtilités d’un geste auguste, sculptant la vigne au plus juste. Parce qu’il était de leur volonté de pérenniser puis de transmettre, Vincent sut se réapproprier le legs de ses ancêtres, qui s’employèrent tous à maintenir le domaine à l’avant-garde.i Il y eut la spécialisation en viticulture, les premières mises en bouteilles, la modernisation de la production ou encore le développement de la vente et de l’export outre Alsace. Du même tonneau que ses aïeux qui sortaient du rang à leur façon, Vincent sut imprimer sa marque sans diluer la tradition, en prenant bien vite le tournant de l’agriculture raisonnée puis biologique. Preuve que la modernité et l’innovation ne peuvent faire l’économie des savoirs d’antan, le propriétaire du domaine Schoepfer s’employa à ressusciter certaines techniques respectueuses de la terre.